Kamikaze Club
Le pitch du film
Japon, années soixante : dans l’euphorie du boom économique, l’argent coule à flots et profite à tout le monde. Shun, chef d’un gang de jeunes voyous, tente sa chance en se spécialisant dans les affaires de chantage. Le succès aidant, il se risque dans des coups de plus en plus énormes : faire chanter des gros bonnets de la drogue et des politiciens véreux. Mais son audace va se heurter à l’ennemi suprême : la loi du plus fort.
Analyse
Réalisé en 1968, Kamikaze Club est la première œuvre majeure de Kinji Fukasaku : mise en scène haletante, montage nerveux (notamment par l’utilisation du « freeze frame » pour ponctuer l’action, devenue sa marque de fabrique), polar à la fois grave et divertissant, parabole du Japon politique de l’après-guerre… Kamikaze Club marque la révélation d’un style et d’un ton unique dans le cinéma d’action japonais, qui vont propulser Fukasaku au sommet de la gloire cinq ans plus tard avec Combat sans code d’honneur, et influenceront de nombreux réalisateurs, à commencer par John Woo ou Quentin Tarantino.
Photothèque
Crédits :
Réalisation : Kinji Fukasaku
Année: 1968
Maison d’éditio n: Wild Side Vidéo
Acteurs : Hiroki Matsukata, Tomomi Sato, Yôko Mihara, Tetsuro Tamba…
Durée : 1h30
Source : dossier de presse Wild Side Vidéo
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