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Tenue de mariage

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La mariée

La mariée (yome) revêt un kimono particulier. Celui-ci porte le nom de « shiromuku » (白無垢). C’est un kimono à manche longue (furisode) de couleur blanche. Les kimonos à manches longues (furisode) sont réservés uniquement aux femmes non mariées. La couleur blanche  est réservée uniquement au mariage (à la mariée) et aux funérailles (au défunt). Le blanc n’est pas symbole de virginité mais signifie que la femme arrive pure au sein de sa nouvelle famille. En effet, les kimonos sont, en général, frappés de l’emblème (mon) de la famille de son propriétaire. Lors du mariage, la femme abandonne les emblèmes de sa famille pour être accueillie dans sa nouvelle famille, pour prendre les « couleurs » de la famille de son époux. La kimono est maintenu fermé grâce à une ceinture blanche (obi) portant le nom de « Obijime ».

La coiffure

La mariée porte traditionnellement une coiffure particulière lors de la cérémonie religieuse shintô. Certaines n’hésitent pas à revêtir une perruque pour l’occasion. La coiffure, particulièrement complexe, est composée d’un chignon agrémenté de différents ornements portant le nom de « kanzashi ».

La coiffe

Il existe deux types de coiffes traditionnelles :

Le « watabōshi » (綿帽子) et le « tsunokakushi » (角隠し). Au jour d’aujourd’hui la future épouse peut choisir indifféremment l’un ou l’autre. Il semble néanmoins qu’à l’origine le watabōshi devait être porté pendant la cérémonie et le tsunokakushi une fois la cérémonie religieuse terminée.

Le watabōshi est un capuchon de couleur blanc  prenant  la forme d’une « coquille d’œuf ». (Photo ci-dessus).

Couple de jeunes mariés en tenue traditionnelle à Kanagawa
Couple de jeunes mariés en tenue traditionnelle à Kanagawa

Le Tsunokakushi (photo de gauche) est une sorte de chapeau rectangulaire de soie blanche encerclant le chignon de la mariée Bunkin Takashimada (文金高島田). Cette coiffe symbolise la volonté de la future épouse d’être douce et soumise à son mari. On rapporte que ce couvre-chef est supposée cacher les « cornes de la jalousie » dont toutes femmes sont « sensées » être pourvue. Il est aussi dit que cette coiffe visait à cacher la longue chevelure de la femme car c’est là où résiderait certains mauvais esprits.

Le maquillage

Le maquillage est très proche de celui porté par les geishas. Le visage, la nuque et la gorge sont recouverts d’une pâte puis d’une poudre blanche nommé « shironuri ». La couleur blanche révèle au kami (esprit) la position de future épouse. Les lèvres sont rehaussées de rouge et les sourcils sont redessinés au crayon noir.

Le manteau

L’« Uchikake » est une sorte de long manteau devant se revêtir par-dessus le kimono. Sa longueur est telle qu’il touche le sol de toute part (contrairement à la traîne des robes de mariées occidentale dont seul l’arrière de la robe touche le sol). Contrairement au Kimono, il ne se noue pas par un obi. L’obi est un ruban en tissu servant traditionnellement à maintenir le kimono  fermé. Composé de brocart, l’uchikake peut être indifféremment de couleur blanc ou rouge.

Chaussure

La mariée chausse des zori (sandale) de couleur blanche.

Accessoires.

La tenue traditionnelle de la mariée ne saurait être complète sans un éventail d’or et d’argent (sensu -扇子), une petite boîte (hakoseko – 箱迫) faisant office de sac et contenant un peigne et un miroir. A noter que la mariée dissimule traditionnellement dans son kimono une dague répondant au doux nom de « futokorogatana » (懐刀).

Le marié

La tenue du marié (muko)  japonais est beaucoup plus simple que de celle de la mariée. Particulièrement sobre, elle est composée d’un hakama (sorte de pantalon bouffant) et d’un « montsuki » (veste). Les vêtements sont unis et de couleur sombre (bleu, noir) frappé des armoiries, emblèmes de la famille.

Avertissement ! Les données données ici ne sont qu’indicatives.

Crédit Photographies : n°1 : ©Mr.Colin Sinclair / © JNTO. N°2 : © JNTO