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Zatoïchi : Les tambours de la colère

Le pitch du film

Zatoïchi Les Tambours de la Colère

Zatôichi est hébergé par un parrain qui lui demande, comme service rendu aux yakuzas, de servir de témoin à l’exécution d’un mauvais payeur. Mais les hommes chargés de la besogne s’avèrent incapables de s’en acquitter, et c’est finalement Zatôichi qui effectue le contrat. Il découvre alors que la victime avait une sœur et que c’est en vérité elle qui intéresse le chef du clan, puisqu’il l’a promise à un riche marchand en échange d’un poste de fonctionnaire. La jeune femme veut d’abord assassiner Zato avant de se rendre compte qu’elle est en fait tombée amoureuse de lui. Désormais, le masseur aveugle doit la protéger contre un gang de yakuzas au grand complet, tout en se préparant à combattre un étrange samouraï désireux de se mesurer à lui…


Analyse

Ce dernier épisode produit par la Daiei, avant que Shintaro Katsu en devienne le seul maître d’œuvre, permet au grand Kenji Misumi de signer une de ses contributions les plus personnelles à la série. Renouant clairement avec les yakuzas, Zatôichi y est présenté comme un homme très dangereux, capable de tuer sans état d’âme une victime désignée ou un idiot qui l’a insulté une fois de trop. Plus sombre, tenté par le nihilisme, Zatôichi est flatté par le jeu génial de Shintaro Katsu, mais aussi par la mise en scène toute en émotion contenue de Kenji Misumi. Peut-être moins formaliste que Ikehiro Kazuo (Zatôichi Mort ou vif), Kenji Misumi est sans conteste celui qui a le mieux su exprimer toute l’humanité du masseur. Après l’avoir confronté à la paternité, il l’expose aux affres de l’amour.

Photothèque

 Crédits:

Réalisateur: Kenji Misumi ;

Titre Japonais: ZATOICHI KENKA DAIKO (N°19);

Acteur : Shintaro Katsu, Yoshiko Mita, Makoto Sato, Ko Nishimura, Takuya Fujioka…

Année: 1968;

Durée: 1h22