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Microélectronique

L’industrie des semi-conducteurs

Selon les statistiques du Ministry of Economy, Trade and Industry, l’ensemble de la production de semi-conducteurs a dépassé la barre des 13 000 milliards de yen (année 2006) et l’industrie des semi-conducteurs est considérée comme l’une des principales industries au Japon. Dans les années 1980, l’industrie japonaise avait une part élevée dans le marché mondial, notamment dans celui des DRAM (Dynamic Ramdom Access Memory), mais a subi la concurrence des entreprises coréennes dans les années 1990. Face à la dépression du marché DRAM, le secteur a dû se restructurer. Ainsi, NEC et HITACHI ont investi des capitaux dans une filiale commune ELPIDA, résultant en fait de la fusion des divisions mémoire DRAM des deux sociétés. Dans le même temps, TOSHIBA, FUJITSU, SONY et PANASONIC se sont retirés de ce marché. Dans le domaine des mémoires flash NAND, TOSHIBA est le dernier acteur japonais présent. Ces réorganisations des divisions mémoire des groupes d’électronique japonais ont permis d’aboutir à de bons résultats commerciaux.

Dans le domaine des circuits intégrés destinés aux appareils électroménagers et aux véhicules automobiles, les sociétés japonaises, dont la plupart sont des IDM (conception, production et vente) sont dans une situation assez difficile en comparaison des sociétés étrangères qui adoptent un régime Fabless/Foundry (séparation conception et vente / production), et peuvent donc se spécialiser soit en conception, soit en production.

Producteurs de Cartes Mémoires Flash au Japon en 2005

L’industrie japonaise des semi-conducteurs conserve toujours une technologie sophistiquée et peut encore offrir des produits de pointe. Comme elle continue de se développer avec la miniaturisation et l’amélioration des performances, le Japon reste dans une situation favorable. Dans le domaine des mémoires Flash et DRAM, à base d’une technologie de semi-conducteurs avancée, le Japon voit sa part dans le marché mondial croître. En outre, grâce à la compétence de ses industries liées, telles que les équipements pour la production des semi-conducteurs et les matériaux, le Japon a de bonnes bases en fabrication, ce qui soutient l’industrie des semi-conducteurs.

Points faibles :

Les entreprises japonaises ont toujours une part élevée dans le marché domestique. Cependant, elles ont été moins promptes à réagir face à la hausse de la demande sur le marché asiatique, où elles ont perdu du terrain par rapport aux Européens.

Il semble qu’elles rencontrent certaines difficultés pour s’internationaliser, et le développement par fusion et acquisition est rare.

Perspectives :

Face aux sociétés étrangères au régime Fabless/Foundry, les entreprises japonaises vont devoir accélérer la réorganisation de leur situation de fabricants intégrés en externalisant selon les cas la conception et/ou la fabrication. De plus, les sociétés japonaises doivent investir dans l’innovation afin de gagner du terrain dans un marché international très compétitif.

Les industries optoélectronique et LCD

L’ensemble de la production de l’industrie optoélectronique devrait dépasser la barre des 8 000 milliards de yen en 2006.

Source : Mission économique du Japon – 11/06