ACCUEIL / religion / Les grands temples bouddhistes du Mont Kôya

Les grands temples bouddhistes du Mont Kôya

Comment s’y rendre ?

Koya temple Oku-no-in Wakayama

Le mont Kôya est un plateau à 900 mètres d’altitude entouré de huit pics montagneux dépassant les milles mètres. Ce paradis naturel est situé au sein de la préfecture de Wakayama. Ce site comporte un nombre important de temples. On dénombre plus de 110 bâtiments. Le mont Kôya abrite une population de 6 000 habitants. Accessible par train: ligne Nankin gare Gokuraku-bashi puis pendre le téléphérique. Le centre d’information touristique est situé à proximité de l’arrêt de car de Senju-bashi. La photo ci-contre représente l’allée menant vers le temple Oku-no-in.

Oku-no-in

Oku-no-in Koya

Temple de la secte Shingon (comme tous les temples du mont Kôya) fondé en 816. Il abrite la tombe du religieux Kûkai. La grande dévotion vouée à Kûkai eut pour conséquence la création d’un des cimetières les plus important du Japon (250 000 tombes anciennes), beaucoup de personnalité voulant se faire enterrer près de Kûkai. En face le Tôrô-dô, sorte de salle des lanternes ou nuit et jour 11 000 lanternes sont allumées.

Garan

Temple de la secte Shingon fondé par Kûkai. Il possède une remarquable pagode en forme de stupa (Kompon-daitô) et de nombreux temples secondaires.

Kongôbu-ji

Temple principale de la secte Shingon fondé par Toyotomi Hideyoshi en 1593. Il possède de belles peintures murales du  XVIe siècle.

Pour en savoir plus…

Kûkai (774-835) est né à Shikoku. Il est à l’origine du pèlerinage des 88 temples dans  l’île de Shikoku, de mandala, d’une cinquantaine d’ouvrages sur le culte de Shingon, du plus vieux dictionnaire japonais le « Tenrei-Banshô-Reigi » et certains lui attribue la création du syllabaire Kana. Religieux bouddhiste, il fit  parti de l’ambassade envoyée par les Fugiwara en Chine en 804. Il revint au Japon en 806 après avoir étudié les doctrines enseignées par le religieux chinois Keika. A son retour il fondera le temple aujourd’hui connu sous le nom de Jingo-ji (Kyôto) mais qui à l’époque portait  le nom de Takaosan-ji. A date il devient le leader d’une nouvelle doctrine bouddhiste (Shigon « la vraie parole ») qui rencontra un vif succès dans les milieux aristocratiques. C’est en 819 sur autorisation de l’empereur qu’il se fera construire un ermitage au mont Kôya où il passera la majeure partie de son temps alors même qu’en 823 il reçoit la direction du temple To-ji (Kyôtô).

Photo N°1 : ©JNTO – N°2 : ©Wakayama Prefecture / ©JNTO