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Table des katakana

fuji Fujiyoshida

Le Japon utilise pour porter par écrit la langue Japonaise plusieurs types de caractères: des lettres romaines, des Kanji, et des kana. Les kana sont constitués de deux tables principales : la table des hiragana, et celle des katakana.

Les katakana (片仮名) sont des caractères japonais scripts retranscrivant par écrit des mores (sorte de syllabe). Ceux-ci sont regroupés au sein d’un syllabaire, la table des katakana. Ils se distinguent des hiragana par leur formes anguleuses.

AKaSaTaNaHaMaYaRaWaN
IKiShiChiNiHiMiRi
UKuSuTsuNuFuMuYoRu
EKeSeTeNeHeMeRe
OKoSoToNoHoMoYuRoWo
GaZaDaBaPa
GiJiDjiBipi
GuZuDuBuPu
GeZeDeBePe
GoZoDoBoPo

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Les règles régissant les 46 katakana du syllabaire actuel ont été codifiées en 1940.

Règles de prononciation

On notera la présence de signes spécifique qui apposé à un hiragana en change la prononciation. C’est le cas du signe () qui change le h en p. Ce signe porte le nom de handakuten.

Le signe() transforme le k en g, le t en d, le s en /dj et enfin le h en b. Le signe signe ( ) est nommé dakuten.

La présence des hiragana miniatures ゃ (ya) ゅ (yu) ou ょ(yo) devant un autre katakana change la sonorité de la voyelle i. Celle-ci est « palatisée » c’est à dire que le son se forme sur l’avant du palais.

Les syllabes avec (ch) se prononcent (tch).

Les syllabes avec (sh) se prononcent (ch).

Les règles de prononciations énoncées ci-dessus sont communes aux Katakana et aux hiragana. Il existe cependant certaines spécificités propres au Katakana. Ces règles supplémentaires ne s’appliquent que lorsque les Katakana servent à retranscrire en japonais un terme d’origine étrangère. Ces règle sont les suivantes :

L’utilisation du katakana エ (e (prononcé « é »)) permet d’obtenir des son en (é) absente de la langue japonaise. On a ainsi ウェ (we), ヴェ (ve), シェ(she), ジェ (je), チェ (che ) et ツェ (tse).

Le son ti est retranscrit avec les katakana suivants : ティ

La sonorité di résulte de la combinaison des katakana suivants : ディ

L’adjonction du katakana フ (fu) avant un autre katakana change la prononciation de ce dernier. On obtient ainsi  ファ (fa), フィ (fi), フェ (fe), フォ (fo).

De même avec l’apposition du katakana ツ (tsu ) en préfixe on obtient ツァ (tsa), ツィ (tsi), ツェ (tse), ツォ (tso).

Enfin le katakana ウ (u) est utilisé pour avoir les sonorités suivantes: ウィ (wi), ウェ (we), ウォ (wo).

Toutes les voyelles sont « allongées » c’est à dire que le son de la voyelle est maintenu quelques instants de plus. L’allongement de la prononciation de la voyelle est marqué par un signe spécifique prenant l’apparence d’un trait horizontal (ー).

Règles d’utilisation

Les cas d’utilisation des katakana sont limitatifs et strictement. On les trouve employés dans les cas suivants :

– retranscrire un mot ou un nom étranger mais ne provenant pas de Chine (dans ce cas on utilisera des Kanji);

– transcrire des onomatopées;

– porter par écrit des noms de plantes ou d’animaux;

– A l’instar de l’italique ou du caractère gras utilisé en occident les katakana peuvent remplacer les hiragana pour insister sur un mot particulier;

– l’administration se sert parfois de ce syllabaire comme une façon aisée de remplir des fiches administratives,…

– adoucir une négation. Le fait d’utiliser les katakana pour apporter une réponse négative est perçu comme moins agressif.

Photographie : ©Fujiyoshida City / © JNTO