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Mode au quotidien

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ClickJapan vous présente ici la mode au quotidien, la mode de la rue et de certaines cérémonies (mariage).

Pour ceux qui l’ignoreraient, tous les japonais ne se promènent pas en kimono dans la rue ou pour se rendre au travail. Les vêtements traditionnels ont fait place au quotidien aux vêtements occidentaux « yôfuku ». Même si le « salary man » (employé) reste relativement perméable à la mode, l’entreprise japonaise n’autorisant que très peut la fantaisie vestimentaire, la population japonaise possède une vraie sensibilité pour tout ce qui est « tendance ».

– Un monde codifié (touristes, étudiants…) – Mode de rue – Cérémonies –

Un monde codifié

Si vous vous posez quelques instants et regardez autour de vous, vous découvrirez qu’il est aisé de définir « qui fait quoi ». Les vêtements que vous portez vous situent socialement. Merci, pour éviter de tomber dans les stéréotypes, de ne jamais oublier que ce qui est brossé ici ne seront jamais que des généralités et que nous voulons nous garder d’établir toute règle.

  • Les touristes : En été souvent en short avec un T-shirt déstructuré de marque inconnue.
  • Les étudiants : ont tous un uniforme de la maternelle au lycée. Chaque institution possède le sien. Il est donc aisé de reconnaître l’école à laquelle celui-ci appartient. Il existe un uniforme d’hiver et un autre d’été. C’est l’école qui fixe le jour (koromo-gae) où l’uniforme peut être changé. Les hommes revêtent souvent un uniforme de couleur bleue marine ou noire à la veste droite au col officié, avec une chemise blanche et des mocassins noirs (gakuran). Les femmes ont des uniformes du type marin, porté avec des mocassins noirs(sailor fuku). En général ces uniformes sont constitués d’une jupe longue plissée de couleur bleue marine et d’un col marin bleu et blanc. La tendance actuelle est de raccourcir la jupe au maximum de ce que la morale permet c’est à dire 5 à 10 cm au dessus des genoux et de porter une sorte de « sur-chaussette » (loose socks en anglais) de couleur blanche au dessus de ses chaussures.
  • Les salariés : La fantaisie n’est pas de mise. L’objectif n’est pas de vous démarquer mais de vous fondre dans le moule. Costume noir, cravate, chemise et montre pour les hommes. Tailleur ou ensemble de couleur sombre pour les femmes. A noter qu’il existe une tenue vestimentaire particulière lorsque vous cherchez un emploi. Ainsi le sac à main pour les femmes doit être de forme carrée, noir et d’environ 30 cm.
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  • Les jeunes : C’est entre le moment où vous entrez à l’université et celui où vous en sortez (ou commencez à chercher un emploi) que vous pouvez laisser libre cour à votre créativité. Pour casser un mythe vivace, tous les jeunes japonais ne s’habillent pas en personnage de manga. Il n’est pas rare de voir les hommes se teindre les cheveux en brun, orangé ou blond. Pour les femmes toujours plus enclin à suivre la mode, le style hawaïen au teint bronzé des années 2000/2001 tend à disparaître. 2002 a vu l’apparition du style cow-boys, 2003 la mode est revenue à des valeurs plus sage et européenne. Les vêtements les plus tendances sont portées par les « shibuyettes » du nom de quartier de shibuya de Tokyo.
  • Les « autres » : C’est la grande foule des anonymes. Celle qui est autour de vous et dans laquelle finalement personne ne se détache, c’est monsieur tout le monde. Il ne faut pas croire que tous les japonais refont leur garde-robe à chaque saison. Le style « casual » ou « week-end » existe et est largement répandu. (Attention on est loin de la notion du « grunge ».) Les japonaises suivent la mode et aiment les marques. Il est impossible de dénombrer le nombre de sac Louis Vuitton ou Gucci tant ils sont populaires. Si les grandes marques internationales tiennent le haut du pavé (Louis Vuitton, Dior, Gucci, Versace…), on assiste à une recrudescence du nombre de petits créateurs et stylistes qui proposent leurs confections soit dans de petits magasins soit dans la rue. Cette façon de se vêtir trouve un écho favorable surtout auprès d’une population jeune.

Mode de rue

Ce sont des courants vestimentaire minoritaires au regard du nombre de la population japonaise. Ces modes trouvent un écho favorable surtout parmi la jeunesse japonaise. Nous avons tenté de synthétiser parmi la multitude de ces tendances « underground » et « tribal » les grands mouvements :

  • Manga ou « cosplay » : Ce sont toutes les tenus reproduisant des uniformes de personnages de manga ou de groupe de musique. Un des point de rencontre des adeptes de cette tendance se trouve juste à côté de la station de métro de Harajuku (Tokyo);
  • « Fruits » : Comme son nom l’indique cette mode de rue prône une tenue vestimentaire riche en couleur, excentrique mais ne cherchant ni à imiter un groupe de musique ou un personnage quelconque. C’est aussi le nom d’un magasine japonais consacré à la mode de rue japonaise.
  • « Pink » : Ce style vestimentaire se rapproche du « Fruits » à l’exception notable que c’est le rose qui est la couleur dominante de la tenue et qu’il est fait un usage important d’accessoire coloré en plastique pour agrémenter le tout.. Certain évoque ce style sous le nom de « decora ».
  • « Cyber » : du fait de l’utilisation du plastique comme accessoire vestimentaire il n’a fallu presque rien pour arriver à ce style à mi chemin entre le « manga » et de « décora ». Ce style coloré utilisant tubes, cables et faux cheveux de couleur verts, bleus, roses… font ressembler leurs adaptes à des personnages venus du futur.
  • « Sweet lolita » : Tout est fait dans ce style pour marquer un retour à l’enfance. Ton pastel des couleurs rose, blanche, bleue, dentelle, jupe, accessoire enfantin comme la peluche, anglaise pour la coiffure… Pour résumé les sweet lolitas ressemblent à des poupées. L’une des marques les plus emblématique de cette tendance est « Baby, The Stars Shine Bright » (BTSSB). BTSSB est présent en France et au Japon.
  •  « Gothic lolita » : Cette mode féminine très « underground » mais très propre puise son inspiration dans la musique « métal » japonaise (« Dir en grey » ou « mana » par exemple). Les vêtements portés ont un côté très victorien. Ils font un usage important de dentelles, de rubans aux couleurs noire, bleue foncée et blanche. C’est un peu la version noire et blanc des « sweete lolita ». Il existe de nombreuses marques et créateurs indépendants qui s’adonnent à ce style: Alice Auaa, Metamorphose, Temps de fille, moi même moitié…. Les magasines japonais de référence en la matière est « Gothic & Lolita Bible » et « Homemade Gothic and Lolita ». Nous vous conseillons de consulter ces sites de vente de vêtements japonais pour vous donner une idée: http://www.angelicpretty.com/ ou http://www.rakuten.co.jp/moi-meme-moitie/ . Les Gothics lolitas forme une grande famille avec des branches de style ayant chacune leur spécificités: les « Elgant Gothic Aristocrat » (EGA) au style plus « mur », aux couleurs plus sombre et à la jupe plus longue que les « Elegant Gothic Lolita » (EGL).
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On peut y loger un autre groupe plus ou moins similaire par leur mode vestimentaire ce sont les « visuals » dont le nom provient sans doute du style de musique « visual key ». Cette mode est plus proche de nos conceptions occidentales. C’est une sorte de mélange des styles « heavy métal » et « punk » mais sans l’idéologie qui pouvait accompagner ces modes en occident. Le style « visual » ne fait que très modérément usage à des images renvoyant directement à la mort. Nous vous conseillons de faire un tour sur le site du créateur h.Naoto : http://eng.s-inc.com/hnaoto/.

  • « horror loli » : Les jeunes femmes qui arborent ce style se reconnaissent par un usage massif de maquillage simulant des plaies ou le sang…
  • « Industrial loli » : cette mode vestimentaire se rapproche du « visual » par son côté punk mais s’en éloigne par le code des couleurs utilisés et l’usage des motifs à carreaux.
  • « Kogals », « Kogaru », « Ganguro » : c’est ce que nous pourrions appeler la mode hawaïenne le nom générique de ce style est  » Kogal ». Cette mode vise à disparaître. Les kogals ont le teint bronzé, les cheveux teints, les vêtements plutôt « flashis ». En plus de ces éléments esthétiques de base, les « Kogaru » (sous-famille des kogals) ajoute souvent des chaussures à « platforme », utilisent des faux ongles et utilisent sans modération l’eyeliner et le fard à paupières. La frontière entre la « kogal » basique et la « Kogaru » est souvent ténue. Dans cette catégorie nous pouvons aussi faire entrer les « Ganguro ». La mode vestimentaire est identique au « kogaru ». La seule différence réside dans la couleur teint du visage. Les « Ganguro » ont en effet le teint beaucoup plus mat (quasiment brun foncé). Les magazines spécialisés en la matière sous « popteen » et « Egg ».
  • « yamamba » : Ce style reprend les codes vestimentaire et de couleur des kogal mais en les accentuant. L’eyeliner et le fard à paupières et le rouge à lèvres (de couleur clair (blanc) est massivement utilisé. Le terme « yamamba » renvoi lui même à une légende japonaise sur un sorcière habitant dans les bois et terrorisant les promeneurs. Ce style est censé reprendre les traits du visage de ladite sorcière.

Cérémonies

Le mariage. Il existe 2 types de mariages. Le mariage traditionnel shintô et/ou bouddhiste qui nécessite le port de vêtement traditionnel (kimono) et les mariages occidentaux qui autorisent les vêtements occidentaux. Il est cependant certaines règles à respecter. N’étant pas le centre de toute les attentions de cette journée vous devez vous faire oublier ou plutôt éviter de vous faire remarquer par votre tenue. Ainsi il est déconseillé de porter des vêtements plus clairs que les mariés. Les hommes porteront un costume noir avec une chemise blanche et une cravate blanche ou beige avec des chaussures noires.

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Les funérailles. Comme l’illustre la photo de gauche et tout comme en occident on préfèrera les costumes de couleur sombre et sobre.

« Shichi-go-san » (fête des enfants de Sept-Cinq-Trois ans) : Le 15 novembre, les enfants en âge de sept ans pour les petites filles, cinq ans pour les garçons et trois ans garçons ou filles vont dans les sanctuaires remercier les kamis parés de leur plus beaux vêtements. A Tokyo les sanctuaires les plus populaires pour cette journée sont les sanctuaires Hie, Meiji et Kanda Myojin. Pour cette occasion les enfants revêtent souvent un kimono.

Le jour de la majorité « Seijin no Hi ». Toutes les personnes ayant 20 ans au 15 janvier sont considérées comme adulte. 20 ans est l’âge légal d’accession à la majorité au Japon. Ce jour est férié. Pour cette occasion certains japonais revêtent souvent un kimono ou un yukata.

Les Matsuri. Ce sont les fêtes traditionnelles Japonaises. Il en existe un nombre impressionnant. Chaque localité à sa spécificité et particularité. Pour ces fêtes il n’est pas rare de rencontrer nombre de japonais vêtus de kimono ou de yukata. Si vous désirez connaître jour par jour toutes les fêtes et événement au Japon, cliquez ici, nous en avons sélectionné plus de 368 !