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Gakuran (学ラン)

Gakuran

Le « gakuran » (学ラン), connu aussi sous le nom de  « tsume-eri » (詰め襟), est l’uniforme traditionnellement porté par les collégiens et lycéens japonais. Les collégiennes et lycéennes portant un uniforme différent nommé « sailor fuku ». Le mot « gakuran »  résulte de la combinaison de deux termes. Le terme gaku (学) qui peut être traduit par « étudiant » et le terme ran (蘭) se signifiant « occident ». Littéralement le mot « gakuran »  signifie donc uniforme d’étudiant occidentale.

L’uniforme

L’uniforme est inspiré des costumes militaires prussiens du XIXème siècle. De couleur sombre (noir ou bleu marine), il est composé d’une veste, à col officié (col droit), fermée par une rangée droite de bouton. Le pantalon droit, assorti à la veste, est maintenu par une ceinture à boucle de couleur foncée (le plus souvent noir). Chaque bouton fermant la veste est frappé de l’emblème de l’établissement. Certains uniformes comportent, au niveau du col, un bouton supplémentaire ou une indication du  niveau et de la classe de l’élève. L’uniforme est ne saurait être complet sans une paire de chaussure en cuire noire de type mocassin à large talon ou des baskets (blanches). A l’origine les étudiants portaient en sus une calotte (proche de la casquette). Ce couvre-chef fait encore parti de l’uniforme de certains établissements mais son port et son utilisation tend à disparaître.

Bien évidemment, le « gakuran » s’adapte aux saisons (été/hivers). Le changement saisonnier d’uniforme Koromogae (衣替え) s’effectue à jour fixe (1er juin et 1er octobre). L’uniforme varie aussi en fonction des matières enseignées. Il est ainsi laissé au vestiaire (lorsqu’il existe) lors des cours d’éducation physique. La tenue sportive n’en est pas moins réglementée.

Tradition

Une pratique, relativement récente, voudrait que certains étudiants offre à l’élue de leur cœur le deuxième bouton de leur uniforme (en partant du haut). Ce bouton est en effet le plus proche du cœur et est supposé contenir toutes les émotions de  son propriétaire de première jour dans l’établissement jusqu’à l’obtention de son diplôme.  Il semble que cette pratique soit née ou ait été inspiré d’un ouvrage de Daijun Takeda.