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Poupées – Ningyô

  AperçuLes poupées ésotériquesLes poupées traditionnelles en bois
Poupées de tissuPoupées de terrePoupées de porcelaine ou assimilé

Aperçu

Himedaruma  de la préfecture d'Ehime
Photo n°1 – Himedaruma de la préfecture d’Ehime

Les poupées (« ningyô» (人形)) existent au Japon depuis fort longtemps. On trouve trace de ces petites figurines dès l’époque Jômon (10 000 à 300 av. J.-C.). Elles étaient alors nommées « hitogata ».

Elles eurent de multiples usages toutes plus ou moins empruntes de croyance. Loin d’être alors des jouets, certaines poupées avaient le pouvoir d’éloigner les insectes nuisibles, d’autres avaient le pouvoir de retirer le mal habitant un individu tandis que d’autres protégeaient son propriétaire (hitogata). C’est ce dernier usage qui popularisa la poupée au-travers l’ensemble de la population japonaise.

Avant l’ère Edo (avant 1603), il était de tradition, pour la « noblesse » japonaise, d’offrir au couple impérial et plus généralement à l’ensemble de la famille impériale des poupées. Les poupées ainsi offertes avaient un rôle prophylactique. Données plus particulièrement aux femmes qu’aux hommes, petit à petit l’habitude se pris au sein de la population donner à toute les petites filles.

C’est ainsi que naquit l’un des plus importants événements japonais, « l’Hina-matsuri ».

La popularité de «l’Hina-matsuri» fut elle, qu’un véritable marché, propice à la création artistique, se mis en place. Des poupées furent alors utilisées pour certaines cérémonies Shintô, bouddhiste ou lors de la fête des garçons le 5ème jour du 5ème mois («Tango no sekku»). Les poupées alors utilisées pour cette dernière représentent le plus souvent des guerriers

Il est intéressant de noter le chemin accomplit par ces « poupées ». Initialement, elles étaient présentées par les sujets  à l’empereur  et à la famille impériale pour la protéger et la préserver. Au cours du temps ces figurines « s’imprègnent » de l’image impériale pour redescendre vers le peuple et indirectement le protéger.

couple impérial - poupées Iwatsuki Hina de la préfecture de Saitama utilisé lors l'Hina_Matsuri
Photo n°2 – couple impérial – poupées Iwatsuki Hina de la préfecture de Saitama utilisé lors l’Hina_Matsuri

Les différentes poupées.

La classification opérée ci-après n’a rien d’intangible ni d’officielle. Elle vise simplement à rationnaliser le foisonnement des styles et des créations. Il est possible de faire entrer un type de poupée dans plusieurs catégories. A titre d’exemple les « Kimekomi-ningyô » (木目込人形) sont des poupées de bois, habillées de vêtements en tissus, dont la tête peut être en porcelaine. Les « Kimekomi-ningyô » peuvent donc tout à la fois être classifiées au sein des poupées, de bois, de tissus ou de porcelaine.

Clickjapan à réuni pour vous plus d’une vingtaine de styles différents.

Les poupées ésotériques

Hitogata : Ces poupées de forme humaine sont réputées avoir des pouvoirs prophylactiques particuliers (protection contre les maladies, les accidents….). On distingue différents types de poupées dans cette catégorie : Hôko (pour les femmes), amagatsu (pour les hommes) et anesama-ningyô.

Tous les ans au sanctuaire Kamigamo de Kyôto, se déroule une cérémonie de purification (« Nagoshi-no-harae »). Au cours de cette cérémonie ces poupées de papiers, sur lesquelles les croyants ont inscrit leur nom et leur âge, sont jetées dans un cours d’eau nommé « Nara-no-ogawa ».

Un même type d’office se pratique au sanctuaire Shimogamo de Kyôto tous les 7 août.

Kubi-ningyô : Ces poupées sont constituées d’un bâtonnet de bois, à l’origine du bambou, sur lequel est fixé une tête forme humaine ou animal. La tête est faite de craie. La plupart du temps les animaux représentés sont empruntés au bestiaire des signes du zodiaque. Conçu dans un but prophylactique, elles sont achetés dans les sanctuaires et donner aux enfants afin de les protéger. Il est possible aujourd’hui d’entre trouver pour un usage plus ludique. Elles sont alors habillées par leurs utilisateurs qui les usent comme des jouets.

Wara-ningyô : sorte de poupée « vaudou » fabriquée en paille tressée. Elles sont utilisées pour jeter un sort à un individu. Un clou doit les traverser. Chaque coup donné dans le clou cèle un peu plus le sortilège.

Pour savoir plus sur les superstitions japonaises, cliquez ici.

Les poupées traditionnelles en bois

Kamo Ningyô, Yanagi Ningyô et Kimekomi-ningyô (木目込人形) : Ce style de poupée, à la réalisation ardue, est apparu à la fin de l’ère Edo. On le doit Tadashige Takahashi servant au Sanctuaire shinto de Kyôto Kamigamo. Ce sanctuaire est associé à un autre sanctuaire nommé « Shimogamo-jinja ». Ces deux sanctuaires sont ensemble désignés par les termes de Kamo-jinja. Le nom des premières poupées provient de ces sanctuaires. Elles portent en effet  le nom de « Kamo-Ningyô » ou « Yanagi-Ningyô ».

La tête et les mains de ces premiers exemplaires étaient laissées en bois brute.  Le bois à l’origine utilisé était le saule-pleureur « Yanagi ». Ce bois clair au grain fin s’approchait de la couleur naturel de la peau.

Par la suite, le style des « Kamo-Ningyô » évolua et les poupées plus « modernes » qui en résultèrent prirent le nom de « Kimekomi-ningyô ». L’une des évolutions ayant marquée ce style poupées est notamment dû à Eikichi Yoshino, au début de l’ère Meiji. Eikichi Yoshino est à l’origine d’un style particulier de poupées « Kimekomi » nommées « Matarô Kimekomi-Ningyô ».

Aujourd’hui, ce style à essaimé et il existe plusieurs courants et écoles de poupées « Kimekomi ».

De nos jours,  ces poupées sont la plupart du temps, sculptées dans du paulownia « kiri » ou moulées dans une résine constituée à partir d’un mélange de poudre de bois (de paulownia) et de colle.

Si le corps est de bois, la tête et les mains, de couleur blanche, sont assez fréquemment en terre-cuite ou en porcelaine. Les yeux sont souvent faits de verre. La poupée est habillée à partir de riches tissus. Les vêtements réalisés sont maintenus sur le corps de la poupée sans aiguille ou autre point de colle. Les « Kimekomi-ningyô » peuvent atteindre jusqu’à une vingtaine de centimètres.

Nara-Ningyô : Les “Nara-Ningyô” sont sculptées au couteau dans du bois de cyprès « hinoki ». Ce sont ces coupes (« ittô-bori » : coupe dite au couteau ou « to-no-kiri » : coupe dite au sabre) qui donnent à ces poupées leur aspect brut et rugueux. Les couleurs utilisées sont claires et mates. Les personnages représentés sont souvent tirés du théâtre Nô. Leur création est due à Okano Heiemon vers 1620. Bien qu’incertain, il est possible qu’il se soit inspiré des petits personnages de bois ornant des chapeaux de certains musiciens lors de représentations de « dengaku » au sanctuaire shintô de Kasuga.

Les “Nara-Ningyô” sont parentes par la technique employée aux poupées du type « “Uji-Ningyô” et « Sasano-Ningyô ».

Uji-Ningyô : Ces petites figurines ressemblent aux « Nara-Ningyô». Elles sont sculptées dans un seul bloc de bois selon la technique « ittô-bori » (coupe dite au couteau). Elles sont ensuite peintes avec un certains souci du détail. Contrairement aux « Nara-Ningyô» elles ne dépassent pas les 5 centimètres de haut.

Sasano-Ningyô : Ces poupées de bois peintes sont originaires du temple Sasano-Kannon. Elles se vendent par paires et représentent les divinités bénéfiques Daikoku et Ebisu.

Saga-Ningyô
Photo n°3 – Saga-Ningyô

Saga-Ningyô : Ces poupées sont assez rares et leur origine incertaine. Il est possible de part le nombre de sujets religieux représentés, la pose adoptée que l’origine de ces figurines soit religieuse. Ces poupées de bois travaillé, sont souvent rehaussées de pigments rouges d’origine minérale et de feuille d’or. Elles connaîtront, sur le tard, une petite évolution avec l’introduction, pour certaines d’entre elles, d’articulations au niveau de la tête.

Les « Saga-Ningyô » sont apparues sous l’ère Edo (1603-1868) dans la ville de Saga au sein de la préfecture de Saga sur la baie d’Ariake (île de Kyûshû). Vers la fin de l’ère Edo, elles deviendront suffisamment populaires au sein de la population pour que certains marchands se lancent dans la copie du style « Saga ». Ces copies sont nommées « Edo Saga ningyô ».

Il peut-être possible que les « Saga-Ningyô », avec leur air maladroit aient inspiré les « Gosho-ningyô».

Gosho-ningyô (御所人形) Voir ci-après au sein de la catégorie « poupée de porcelaine« .

Take-Ningyô : La traduction littéralede « Take-Ningyô » est assez descriptive. « Take-Ningyô » signifie poupée de bambou. Ce type de figurine est une spécialité de la préfecture de Fukui. Les bambous sont découpés et réassemblés afin de donner forme à un personnage avec ses vêtements. Les personnages les plus représentés sont des acteurs de théâtre et des danseurs…

Ôuchi-Ningyô : Aujourd’hui disparues, elles se présentent comme de simple boule de bois de forme ronde ou ovoïde peintes et éventuellement laquées.

Ishô-Ningyô : Ces poupées traditionnelles japonaises ont pour particularité d’être habillées de vêtements de tissus amovibles respectant strictement les canons de la mode de l’époque (acteurs, courtisans…). Les sujets (geisha, acteurs de kabuki…) représentés étant pour l’essentiel issus du « monde flottant » (monde des plaisirs) certains préfèrent utiliser le terme de « ukiyo-ningyô »(poupées du monde flottant) à celui de « Ishô-ningyô » (poupées habillées). Ces poupées ne forment pas une catégorie à part entière mais plus un courant transversal ou fourre-tout. La plupart d’entre elles datent du XVIIème/XVIIIème siècle.

Himedaruma : Les Himedaruma (photo n°1) semblent avoir été utilisés comme amulettes pour des accouchements sans complication. La légende voudrait que les premières figurines représentent de façon stylisée l’impératrice  Jingû, alors enceinte de l’empereur Ôjin, se rendant à un onsen (bain d’eau de source chaude). En forme d’œuf soit peinte soit revêtu de tissu, ces poupées ne doivent par être confondu avec un autre type de figurine, les « daruma« .

Kokeshi (小芥子) : Ces poupées semblent être apparues à la fin de l’ère Edo (1603-1868) au sein des familles paysannes du nord de l’île de Honshû dans la région du Tōhoku (東北地方,). Chaque famille avait sa propre pate ce qui explique la grande diversité de style. On dénombre plusieurs centaines de types Kokeshi. Elles sont aujourd’hui de moins en moins fabriquées. Pour avoir un exposé complet sur ces poupées traditionnelles japonaises, cliquez-ici.

Les poupées de tissu

Yamato-ningyô : Ces poupées commencèrent à être fabriquées à la fin de l’ère Meiji. Représentant aussi bien des petites filles que des petits garçons, elles étaient, au commencement, vendues sans vêtement, permettant ainsi à leur propriétaire de les habiller à leur convenance. Vers les années 50, les Yamato-ningyô commencèrent à être vendues habillées.

Elles sont formées de 5 parties (tête, oreilles, corps, bras et jambes) moulées à partir d’une résine nommée « toso ». Le  « toso » constituée d’un mélange de poudre de bois de paulownia « kiri » et de colle.

Le corps et les membres de la poupée étaient recouverts de plusieurs couches de « gofun ». Le« gofun » est un mélange de 3/10ème de poudre de coquillage nommé « gofun » et de 7/10ème d’une colle nommée « nikawa ». Ce produit était appliqué en plus grande quantité au niveau du nez, des lèvres, des yeux, des oreilles, des doigts et des oreilles. Les détailles étaient ensuite taillé au couteau. Une fois ce travail de ciselage terminé, une nouvelle couche de « gofun » était appliquée. Cette couché était néanmoins teintée afin de rendre à la poupée une couleur chair. Un agent de fixation était enfin appliqué sur l’ensemble. Les cils et sourcils entourant les yeux composés d’une bille de verre, étaient simplement dessinés.

Mitsu-ore-Ningyô ou  Ichimatsu (市松人形) Au sein du vaste monde des poupées japonaises,les « Mitsu-ore-Ningôo » ou  « Ichimatsu » présentent deux importantes particularités. La première particularité vient du fait que, dès l’origine, elles ont été créées pour être des jouets (la plupart des autres poupées japonaises ont une origine religieuse, prophylactique…). La seconde particularité réside dans la volonté clairement marquée de leurs facteurs de leur donner une apparence anatomique réaliste.

Les premiers exemplaires datent de l’ère Edo. Ils étaient fabriqués de bois et éventuellement de papier mâché. On les nommait « Mitsu-ore-Ningyô » car ils étaient articulés « ore » en 3 « Mitsu » points (aux genoux, aux hanches et aux poignets). Le corps, les membres et la tête de la poupée étaient recouvert de plusieurs couches de « gofun ». Comme déjà indiqué, le « gofun » est un mélange de 3/10ème de poudre de coquillage nommé « gofun » et de 7/10ème d’une colle nommée « nikawa ».

Sans doute destinées à une population plutôt aisée, ces poupées pouvaient bénéficier d’une garde robe aux vêtements travaillés et de plusieurs perruques (certains exemplaires étaient cependant vendus dépourvus de toute chevelure). 

Ces poupées devinrent relativement rapidement populaires et leur production augmenta en proportion. Cette production de masse ne fut pas forcément assortie d’un gain en qualité.

Ces exemplaires plus modernes, souvent signés, sont nommés« Ichimatsu ». Il existe encore aujourd’hui des fabriquant d’« Ichimatsu ».

Hina-ningyô : Ces poupées (voir photo n°2 ci-avant) sont utilisées lors du festival des poupées (hina-matsuri). Pour en savoir plus sur ce festival et ces poupées somptuairement vêtues d’habits de cour de l’époque Heian et cliquez ici.

Sakura-ningyô : Voir ci-après au sein de la catégorie « poupée de porcelaine« .

Kiku-Ningyô : appelées aussi poupées chrysanthèmes, elles ont été inventées par Yasumoto Kamehachi. Assez inclassable, elles sont composées de fleurs de chrysanthèmes et vêtues de costumes traditionnel. Elles sont surtout fabriquées pour la fête de la culture se tenant le 3 novembre.

Les poupées de terre

Fushimi-ningyô : Ces figurines, très populaire sous l’ère Edo (1603-1868), étaient au début produites au sanctuaire Shintô de Fushimi Inari Taisha à Kyôto. En plus de ses pouvoirs prophylactiques, elles étaient supposées représenter la personne qui les offrait. On dénombre plus de 900 modèles de Fushimi-ningyô.

Hakata-ningyô (博多人形) : C’est dans l’ancienne ville de Hakata regroupée depuis 1889 avec celle de Fukuoka que naquirent les « Hakata-ningyô » (博多人形). Ces poupées de terre-cuite sont aujourd’hui encore produites en grande quantité. Elles sont soit peintes soit, le plus souvent habillées de vêtements de tissus. Au-delà du souvenir pour touristes certains exemplaires sont d’une grande finesse et font preuve d’une maîtrise propre à les classer comme œuvre d’art.

Les poupées de porcelaine ou assimilé

Poupée peinte en céramique Neri-tenjin de la ville d'Okayama
photo n°4 – Poupée peinte en céramique Neri-tenjin de la ville d’Okayama – Socle en bois – Poupée ne faisant pas l’objet d’une description dans cette page

Sakura-ningyô: Ces poupées ont une histoire relativement récente. Elles sont nées sou l’ère Taishô avant la seconde guerre mondiale. Les premiers modèles sont inspirés des poupées françaises aussi bien dans les habits dont les coupes suivent la mode française que dans la technique de fabrication. Ces premiers exemplaires se nomment « Furansu-ningyô » (poupées françaises). Le style de ces poupées a su  évoluer et bientôt sont  apparues  des figurines vêtues de kimono et aux positions inspirées des danses japonaises. Ces dernières se nomment « Sakura-ningyô ».

Littéralement, « Sakura-ningyô » signifie « poupée-cerisier ». Ce nom ne vient pas des matériaux employés pour sa confection (le bois de cerisier n’est pas utilisé) mais de la couleur de la peau de cette poupée. La poupée est composée de roseaux recouverts de soie, les extrémités (mains, têtes…)sont en porcelaine. C’est cette soie et cette porcelaine qui donnent à la poupée sa douceur et sa couleur particulière. Certains modèles représentant une geisha tenant une glycine sont appelés « Fuji-ningyô » ou « Fuji-musume » (« Fuji-musume » fait aussi référence au titre d’une pièce de kabuki).

Gosho-ningyô (御所人形) : Ces poupées étaient originellement fabriquées au palais impérial de Kyôto (Gosho), d’où elles tirent leur nom. Elles ont néanmoins pris à travers les âges divers noms notamment ceux de Zudai (grosse tête), shira-kiku (chrysanthème blanc) ou encore shirajishi-ningyô…

Ces poupées particulières semblent être sorties tout droit d’un autre univers. Ces figurines prennent la forme de « bébés gassouillés » à la tête trop ronde, aux yeux noirs et aux proportions inhabituelles. De couleur blanche de peau, portant des habits et une coupe de cheveux typique de l’ère Edo (1603-1868), ces poupées peuvent tout aussi bien incarner des musiciens que des divinités…

Le système féodal mis en place sous la période du shogunat des Tokugawa imposait à l’ensemble de l’aristocratie japonaise des visites périodiques au palais impérial et des marques de respect lors de chaque visite (cadeau). En retour la maison de l’empereur offrait un présent. Il est dit que les Gosho-ningyô étaient alors présentées comme des présents de grande valeur. Ce qui était prisé par la famille impériale provoquait nécessairement l’intérêt de certains autres et ces poupées furent très vite collectionnées (surtout par la classe marchande).

Les collections les plus importantes se trouvent au musée national Tôkyô, au musée national Kyôto National, au musée de la préfecture d’lbaraki, au musée de la ville d’Osaka.

Contrairement à ce qui est souvent écrit les Gosho-ningyô ne sont pas en porcelaine mais sont élaborées à partir d’un mélange fait de pate de riz et de coquilles d’huitres concassées.

Il est possible de classer ces poupées en 7 catégories :

-1- Les « Mizuhikide » : Poupées offertes par la maison impériale ou lors d’une naissance.

-2- Les « haihai » (poupées nageurs) : Poupée aux vertus prophylactique.

-3- Poupées porte chance : prennent l’apparence de divinités ou d’animaux.

-4- Les « tachiko » : Poupées costumées. Les vêtements peuvent alors être changés.

-5- Les « waka-gimi-hime-gimi»: Couple de poupées en habit de cour représentant un prince et une princesse.

-6- Les « ichimatsu » : poupées destinées à être utilisées comme jouet.

-7- Les « karakuri»(からくり): poupées articulées et/ou mécaniques.

D’autres Gosho-ningyô représentent des acteurs de Nô, de Kabuki, des héros de légende…

Photo n°1 © Ehime Prefecture / ©JNTO

Photo n°2 © Saitama Convention & Visitors Bureau / © JNTO

Photo n°3 ©Saga Prefecture / ©JNTO

Photo n°4 ©Okayama Prefecture/©JNTO