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Sanjuro

Le pitch du film

Sanjuro

Au Japon, à l’ère Tokugawa, dans la capitale d’un petit état féodal, le samouraï rônin Sanjuro Tsubaki (traduisible par Sanjuro des Camélias) prend sous son aile 9 jeunes guerriers idéalistes et épris de justice, mais inexpérimentés, et les aide dans leur lutte pour déjouer un complot contre le chambellan leur maître. Jouant de ruse plutôt que du sabren, Sanjuro se révèlera un tacticien hors pair, faisant tout pour arriver à ses fins sans verser la moindre goutte de sang mais hélas, en raison de la stupidité des jeunes gens, n’y parvient pas. Arrivera-t-il malgré tout à se défaire de ces cruels adversaires, avec, à leur tête, le redoutable Muroto ?

Analyse

« Les meilleures épées doivent rester dans leurs fourreaux ! » Akira Kurosawa (réalisteur).

Pur film d’action, Sanjuro reprend le personnage de Yojimbo, tourné par Akira Kurosawa deux ans auparavant, film avec lequel il forma un diptyque. Le scénario se déploie comme une gigantesque partie d’échecs, où le metteur en scène organise l’image et l’espace d’une manière exceptionnelle : servi par la musique géniale de Masaru Sato, Sanjuro est un des plus beaux films de sabre (chambara) qui soit, se terminant en apothéose par un des duels les plus inouïs du genre, opposant les deux monstres sacrés Toshiro Mifune et Tatsuya Nakadai. Enfin, sous « couvert » du genre jidai-geki, Akira Kurosawa ne fait pas mystère de ses idées anti-militaristes et pacifistes. Dans ce film comme dans les autres du maître, la violence à des fins purement gratuites est clairement dénoncée, voire tournée en ridicule.

Photothèque

Crédits :

Titre japonais : Sanjuro

Année : 1962

Réalisation : Akira Kurosawa

Scripte : Teruyo Nogami

Accessoiriste : Koichi Hamamura

Avec: Toshiro Mifune, Tatsuya Nakadai, Yuzo Kayama, Takashi Shimura, Kamatari Fujiwara…

Durée : 1h31

Maison d’édition Française : Wild Side Vidéo

Source : dossier de presse Wild Side Vidéo