La Forteresse cachée
Le pitch du film
Pendant les guerres civiles du XVIème siècle, plusieurs clans s’affrontent. Le clan des Akizuki a été décimé par les autres, et seule demeure YUKI, la princesse héritière, chargée de refonder la dynastie. Elle doit pour cela réussir à quitter les contrées hostiles pour atteindre les territoires d’un clan allié en emportant avec elle un trésor qui suscite bien des convoitises…
Son chemin va croiser celui d’un général (Rokubura) et de deux paysans (Tahei et Matashichi), qui, dans un désintéressement suspect, vont l’aider dans son entreprise. Le chemin sera semé d’embûches, les deux paysans ne sachant faire autre chose que s’attirer des ennuis ou essayer de fuir avec l’or. De plus, la princesse, dont l’humeur change comme le vent, doit se faire passer pour muette pour ne pas traduire ses origines nobles (sa tête est mise à prix). Le groupe devra ainsi éviter tous les pièges, mené par l’énergie et l’expérience de Rokuruta.
Analyse
Ce film d’Akira Kurosawa reçu l’Ours d’Argent du Meilleur Réalisateur (Festival de Berlin 1959). L’Oeuvre épique et guerrière, tournée en Cinémascope Noir & Blanc, La Forteresse Cachée est considérée à juste titre comme une œuvre-phare du réalisateur. Ce film est ainsi connu pour avoir directement influencé George Lucas pour La Guerre des Étoiles. Akira Kurosawa n’hésite pas ici à introduire le comique avec les personnages des deux paysans, gaffeurs, roublards et maladroits, véritable tandem à la Laurel et Hardy version nippone. Leur bêtise est contrebalancée par le personnage de Rokuruta (joué par Toshirô Mifune), posé et réfléchi. Le scénario est bien ficelé et la technique filmique de Kurosawa rend certaines scènes mémorables, notamment les scènes de foule. Après deux films très sombres (Le Château de l’Araignée et Les Bas-fonds), Kurosawa livre ici un film d’aventures à l’état pur pour notre plus grand bonheur.
Photothèque
Crédits :
Année : 1958
Réalisation : Akira Kurosawa
Scripte : Teruyo Nogami
Accessoiriste : Koichi Hamamura
Avec : Toshirô Mifune, Kamatari Fujiwara, Misa Uehara, Minoru Chiaki, Eiko Miyoshi, Susumu Fujita…
Durée : 2h35
Maison d’édition Française : Wild Side Vidéo
Source : dossier de presse Wild Side Vidéo
