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Combat sans code d’honneur

Le pitch du film

Combat sans code d'honneur

Un yakuza (Okita) fanatique de combat au sabre est prêt à tout pour assouvir son désir de violence, jusqu’à trahir le parrain de son propre clan pour le défier en duel.

Analyse

Rendu tardivement célèbre en Europe pour avoir fait tourner l’écrivain Yukio Mishima dans Le Lézard noir, Kenji Fukasaku a connu la gloire au Japon avec son fameux Combat sans code d’honneur qui, par son grand succès, donnera lieu à une série de films qui firent les beaux jours du cinéma japonais des années 70. Probablement influencé par Le Parrain, sorti l’année d’avant, Combat sans code d’honneur est une analyse implacable de l’émergence, immédiatement après la défaite du Japon, des nouveaux yakuzas à Hiroshima. Montrant sans concession les liens entre les politiciens, la police et les gangs, Fukasaku met en scène des prédateurs qui s’entretuent en dehors des lois qui régissaient traditionnellement les rapports entre les clans. Dans un cadre plus stylisé que réaliste, le cinéaste ne cache rien de la brutalité sanguinaire de ses personnages qui se massacrent allégrement sur un ton parfois tragi-comique. Personne ne sortira indemne de ce Combat sans code d’honneur qui porte à un degré d’incandescence rarement atteint l’univers nihiliste de Kenji Fukasaku.

Photothèque

Crédits :

Titre Japonais : Jingi naki tatakai – The Yakuza Papers, Vol. 1

Réalisateur : Kinji Fukasaku

Acteurs : Bunta Sugawara, Hiroki Matsukata, Tatsuo Umemiya, Tsunehiko Watase, Nobuo Kaneko…

Année : 1973

Durée : 1h40

Source : dossier de presse Wild Side Vidéo